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 Noise.vice.com : Interview avec Tokio Hotel (Allemagne)

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Tiinky
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Noise.vice.com : Interview avec Tokio Hotel (Allemagne) Empty
MessageSujet: Noise.vice.com : Interview avec Tokio Hotel (Allemagne)   Noise.vice.com : Interview avec Tokio Hotel (Allemagne) EmptyDim 19 Oct - 2:12

Lien : http://noisey.vice.com/de/blog/tokio-hotel-interview/?utm_source=noiseytwitter

Traduction a écrit:

[Traduction] « Je dis toujours que je suis une star du porno tchèque » – Interview avec Tokio Hotel

Vous l’avez enfin appris. Les Tokio Hotel ont sorti un nouvel album le jour de la fête nationale allemande. Il s’intitule « Kings of Suburbia » et – rassurez-vous – il n’est pas devenu le CD qui définit notre génération. Mais il aurait pu l’être. Les conditions pour un retour inespéré sont réunies : Bill et Tom ont déménagé à L.A. il y a quatre ans pour fuir la folie qui les poursuivait dans le monde entier depuis « Durch den Monsun ». Les Tokio Hotel ont joué au pied de la Tour Eiffel et ont rempli des stades au Japon, ils ont même incité des adolescents israéliens à apprendre l’allemand. Imaginez-vous que le monde entier vous voit grandir et que vous deviez en permanence expliquer votre orientation sexuelle.

C’est à tout cela que je pense dans l’entrée du Ritz Carlton, pendant que j’attends qu’on vienne me chercher pour mon interview avec Tokio Hotel. J’observe des femmes russes en chaussures Prada, des indiennes avec des ceintures Dolce et Gabana et des américains en chemise Givenchy. Cette situation est déjà assez surréaliste. Lorsque les basketteurs de mon équipe favorite, les San Antonio Spurs, passent à côté de moi, je sais que cette interview sera magique. (Petit conseil : allez simplement vous asseoir dans l’entrée du Ritz et observez les gens. Mais ne portez pas un t-shirt « Thug Life »…)

Quelques minutes plus tard, on me cherche et je me retrouve dans une suite double. Les quatre stars sortent de l’autre pièce, certains en traînant les pieds, d’autres en talons hauts. Bill porte en effet des chaussures sur lesquelles sont dessinées des frites. Les quatre me regardent en souriant.

Bill, tu as dit lors de la conférence de presse jeudi que tu n’avais encore jamais été au Berghain [club techno à Berlin]. J’ai fait mieux que toi ; j’y suis allé pour la première fois il y a deux semaines.

Bill : Et ? C’était comment ?

Eh bien, c’était à sept heures du matin et j’étais sobre…

Bill : J’ai déjà entendu que les gens y vont à neuf heures. Est-ce qu’on ne vient pas de se lever, à cette heure-là ? On commence déjà à boire ?

Je pense que beaucoup de gens y vont pour prendre un tampon, rentrent chez eux, reviennent l’après-midi et restent jusqu’au mardi, ou quelque chose comme ça.

Bill : Ah bon, et tu y es allé à sept heures du matin et est ensuite resté jusque mardi ?

Oh mon Dieu, non ! Je suis rentré chez moi après trois heures. Mais pourquoi es-tu fasciné par le Berghain ?

Bill : J’ai juste entendu dire que c’était un club génial et que des gens venaient de toute l’Europe pour y faire la fête. Aux Etats-Unis et surtout à L.A., il n’y a pas de clubs comme celui-là, où tu peux faire la fête 24h/24.

Quand est le couvre-feu, alors ?

Bill : La dernière commande est à 1h45.

Tom : A deux heures pile, ils te prennent ton verre des mains.

Bill : Et les lumières se rallument. Ils ne font aucune exception. C’est vraiment ennuyeux. Mais est-ce difficile d’entrer au Berghain ?

Quand j’y suis allé, il n’y avait pas de file. Mais j’ai déjà entendu dire que certaines personnes faisaient parfois la file pendant trois heures sans pouvoir entrer. Mais saviez-vous qu’ils ont aussi des « Dark Rooms » ?

Bill : Il y a aussi des « Dark Rooms » au Berghain ? Alors je veux vraiment y aller ! (rires)

Georg et Gustav, est-ce que le Berghain vous plairait aussi ?

Georg : J’irais au moins voir une fois.

Gustav : Les « Dark Rooms », sûrement. C’est un argument convaincant.

Bill : Je pense que les « Dark Rooms » seraient parfaites pour vous deux.

Tom : Comme ça ils peuvent aussi en profiter.

Assez avec le Berghain. Vous avez déménagé à L.A. il y a cinq ans. Avez-vous voulu fuir la folie « Tokio Hotel » ?

Tom : Ce n’était pas vraiment pour aller à L.A. C’était devenu insupportable ici pour nous. L’événement décisif a été le cambriolage dont nous avons été victimes.

Par des fans ?

Tom : Il y avait chaque jour 50 personnes devant notre porte. C’était sûrement l’une d’entre elles. Lorsqu’elles sont entrées par effraction et nous ont pris nos derniers 600 mètres carrés de vie privée, nous avons décidé que nous devions partir. Nous connaissions quelques personnes à L.A. et sommes donc partis là-bas avec nos affaires.

Bill : Nous n’avions même pas visité la maison, nous sommes avons juste emménagé.

Tom : L’image d’Hollywood glamour que l’on a de L.A. serait en fait une raison pour ne pas aller là-bas. Nous voulions nous cacher. C’est ce que nous avons fait en emménageant un peu en-dehors de L.A., parce que nous n’avions aucun intérêt pour les tapis rouges et les fêtes des célébrités. Pendant longtemps, nous n’avons rien fait et avons juste essayé de nous cacher.

Comment avez-vous ressenti le fait d’être anonymes pour la première fois ?

Tom : C’était du jamais vu !

Bill : C’était un rêve. Cela nous a pris un peu de temps pour nous y habituer. Au début, on regardait encore s’il y avait quelqu’un qui nous attendait. À L.A., nous pouvons aussi aller quelque part et réserver sous notre propre nom. Quand nous nous enregistrons ici, nous le faisons toujours sous un nom d’emprunt, pour que personne ne le sache. Mais quand nous restons trop longtemps à un même endroit, cela ne va pas. C’est pour ça que nous sommes toujours en déplacement.

Georg : Nous pouvons vous le révéler : son nom d’emprunt est Vivian Schmitt. (rires)

Si tu veux avoir une vie privée, ce n’est sûrement pas le meilleur pseudonyme.

Bill : C’est vrai, il y aurait alors d’autres personnes qui attendraient devant notre porte.

Tom : Avec un gode-ceinture.

Vous avez dit que vous avez pu récupérer votre vie à L.A. Qu’est-ce que cela signifie exactement ?

Bill : Nous avons d’abord été à beaucoup de fêtes. C’est quelque chose que j’ai dû apprendre : aller de nuit dans les clubs sans avoir de gardes du corps. Ici, tu peux appeler quelqu’un pour réserver une table dans la partie VIP, devant laquelle se trouve un ruban rouge. Tu t’installes là comme dans un zoo, et tout le monde te regarde et prend des photos. Ce n’est pas très amusant. Tu ne peux pas t’asseoir avec tes amis et t’amuser.

Tom: Nous choisissons aussi les clubs où nous allons en fonction de leur espace fumeur. J’aime beaucoup discuter avec les gens à cet endroit et me relaxer.

Quand vous êtes dans ces coins fumeur et que vous discutez avec des gens qui ne vous connaissent pas, comment leur expliquez-vous que vous êtes le groupe de rock allemand le plus célèbre de tous les temps ?

Bill : A L.A., les gens racontent immédiatement ce qu’ils font et à quel point ils sont géniaux. Tom et moi, nous nous taisons toujours, et ils pensent donc que nous sommes vraiment bizarres. Quand je suis seul quelque part, je mens souvent. J’explique que je suis étudiant. Il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a demandé ce que je faisais et j’ai dit que j’étudiais la photographie. Il m’a alors dit : « C’est pas vrai ! Je suis photographe ! » J’ai juste pensé « Eh merde ! » Puis il m’a demandé quels étaient l’appareil et la lentille que je préférais.

Tom : Tu lui as dit que ton appareil photo préféré était ton iPhone ?

Bill (rires) : Je me suis déjà souvent demandé ce qui serait réaliste et que les gens croiraient.

Tom : Je dis toujours que je suis une star du porno tchèque.

Et tu fais alors aussi l’accent tchèque ?

Tom : Non, je sors juste mon engin. C’est une preuve suffisante.

Je pense que vous devriez penser à quelque chose pour la prochaine fois, et faire plus de recherches à ce sujet.

Bill : Absolument. La prochaine fois, nous devrions prendre quelque chose que nous maîtrisons. Nous avons déjà dit que nous avions des parents riches, mais les gens ne nous ont pas crus non plus.

Vous êtes maintenant de retour sur la scène musicale, après cinq ans. Qu’est-ce que cette période vous a apportée pour le futur ?

Bill : Je pense qu’il est important que nous trouvions un équilibre entre la folie Tokio Hotel et notre vie privée. Avant, nous n’avions pas de vie en-dehors de cette bulle. Au bout d’un moment, tu deviens dépressif et tu ne peux plus en profiter. Ça t’est totalement égal de savoir dans quelle ville tu es et quel prix tu gagnes. Et tu ne sais pas comment s’appelle l’émission télévisée dans laquelle tu apparais. Pour pouvoir à nouveau remarquer tout cela et l’apprécier, il faut avoir une retraite dans laquelle on peut prendre de la distance. Notre but est de conserver cet endroit, que nous avons finalement trouvé.

Avez-vous écouté de la musique, pendant cette période ?

Tom : Bien sûr, nous sommes allés à des festivals et avons aussi écouté beaucoup de nouvelle musique durant la première phase de production de l’album. Pour le moment, j’écoute beaucoup Chet Faker. J’aime beaucoup sa nouvelle vidéo, même si elle est très simple. Comment ont-ils fait ça ? Ils n’ont pas roulé dans la rue, parce que les plans sont sans à-coups. C’est génial.

Comment voulez-vous que les gens accueillent le nouveau Tokio Hotel ?

Tom : Nous souhaiterions que les gens abordent le CD de manière neutre et écoutent simplement la musique. J’aime beaucoup la musique bien faite. Quand j’entends une chanson et que je me dis : « C’est une chanson bien écrite et avec une bonne production », alors je l’apprécie. Je ne me soucie pas d’où elle vient ou du nom qui lui est apposé. C’est ce que l’on souhaite en tant qu’artiste. C’est aussi pour cela que nous avons fait une pause : nous voulions revenir avec de la musique dont on peut parler, et pas seulement avec notre histoire privée.

Peut-on réellement évaluer votre musique de manière neutre ? « Durch den Monsun » est aujourd’hui gravée dans mon esprit, mais je ne l’avais honnêtement pas vraiment célébrée à l’époque.

Tom : C’est la même chose pour nous. Lorsque nous avons écrit « Durch den Monsun » à 15 ans, je trouvais cette chanson absolument géniale. Aujourd’hui, nous n’écririons probablement plus une chanson comme ça.

Bill : Ça dépend toujours de l’ouverture des gens. Quand j’aime une chanson, j’écoute d’abord juste la musique, et je m’informe après sur le compositeur. Même si c’est quelqu’un que je n’aimais pas avant qui l’a écrite, je peux quand même l’écouter. C’est pour cela que nous avons d’abord publié trois chansons avant de sortir l’album. Les gens devraient d’abord écouter notre musique avant de regarder à quoi nous ressemblons.

Malheureusement, nous n’avons plus de temps. Mais quand irons-nous ensemble au Berghain ?

Bill : J’aimerais pouvoir y aller maintenant. Le problème est que nous partons pour la France après-demain. Mais nous nous installons en ce moment dans un studio à Berlin. Nous aimerions en effet déplacer notre base de Hambourg à Berlin. J’espère que nous aurons alors bientôt l’occasion d’y aller.

Georg : C’est encore ouvert ; théoriquement, nous pourrions y aller maintenant.

Bill : C’est vrai. Nous allons annuler tous nos rendez-vous, et on se revoit mardi soir !

Traduction par *Elena* pour le FC Officiel français
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